De soirées arrosées en matins difficiles, de séparations en trahisons, Solveig, ses amis et leurs petits secrets voguent en quête de bonheur et de stabilité. Mais confrontés à la mort d’un des leurs, ils sont poussés dans leurs retranchements. Alors que Solveig cherche à oublier ses blessures, une disparition mystérieuse vient tout bouleverser. Quant tout perd son sens, chacun cherche ses réponses. Et si le plus difficile à trouver était soi-même ?
Auteur : Julia Weber
Edition : Inceptio
Date de sortie : 14 juin 2019
Prix : 18.99 € voir sur Amazon
308 pages
Je remercie Inceptio pour l’envoi de ce roman
Un roman psychologique virant au fantastique…
Mon avis
Dans ce livre, nous suivons Solveig et sa bande d’amis évoluant autour de relation conflictuelles et d’un mystérieux carnet…
J’ai bien aimé les personnages exposés. Ils sont multiples, mais assez singuliers et assez bien développés pour que l’on ne s’y perde pas. On va suivre chacun d’entre eux, l’un après l’autre. On s’attache d’ailleurs à chacun des membres de cette bande d’amis.
Comment peut-on vivre avec quelqu’un, tout lui donner, l’aimer vraiment et se réveiller un jour avec le sentiment que l’on n’est plus à sa place ? C’est ce qui s’est passé pour moi et même si je l’ai vécu et ressenti, je ne le comprends pas. Sa présence me manque, les habitudes que l’on avait prises.
Côté intrigue, on va aborder plusieurs thématiques très intéressantes comme le deuil, l’amitié, les familles dysfonctionnelles, les événements traumatisants de l’enfance, la parentalité, l’importance du pardon… Bref, c’était vraiment top.
Il n’y a rien de plus fort qu’un début ou qu’une fin. Le début d’une relation et sa fin. Le début de la vie et sa fin.
Solveig est profondément instable et j’ai clairement pu lui diagnostiquer un trouble de la personnalité certain ! Elle est très attachante dans ses faiblesses, se montre instable dans toutes les sphères de sa vie et on la découvre très auto-destructrice.
Je souris et à l’intérieur, c’est moi qui suis morte.
Froide.
Brisée en mille morceaux.
Le dénouement de cette mystérieuse histoire nous plonge dans du fantastique qui n’était à mon sens pas vraiment nécessaire. On se retrouve avec quelques longueurs avant la conclusion tant attendue.
La plume de Julia Weber m’a totalement séduite et je l’aurais suivi dans un roman contemporain sans soucis. Elle se modifie lorsque le domaine fantastique est abordé et j’ai trouvé que c’était un peu moins bien maîtrisé. J’ai préféré les pistes de réflexion lancées dans la première partie du roman, notamment sur la thématique du deuil !
Je rentre à pied, le coeur traînant derrière moi comme les casseroles derrière une voiture de jeunes mariés. Il rebondit sur le trottoir, se heurte à un réverbère, trempe dans le caniveau. Il bute et souffre à chaque marche de l’escalier de l’immeuble.
Conclusion
A walk on the white side offre une réflexion intéressante avec une multitude de personnages attachants tous liés dans une même problématique. On finit par plonger dans un côté fantastique qui n’était à mon sens pas nécessaire, tant la plume de Julia Weber m’a plu !
Face à nos peurs et nos doutes, nous sommes seuls. On peut avoir des tas d’amis, de gens qui pensent à nous, la lutte reste intérieure.
Il y a des gens que l’on croise et qui l’espace d’un instant vous offre de la lumière, de la chaleur humaine, juste ce qu’il faut pour vous redonner la force d’avancer.