
En 1988, Andrew Lloyd Webber triomphe à New-York avec Le Fantôme de l’Opéra, tandis que Tess, ex-danseuse souffrant d’agoraphobie depuis un incendie meurtrier auquel elle a réchappé deux ans plus tôt, vit recluse dans un quartier de Brooklyn.
Lorsque Peter Halsey monte une nouvelle compagnie, à deux pas du Majestés Theater, Tess se dit que c’est un signe du destin et qu’il est temps pour elle de surmonter ses angoisses. Seulement, elle n’avait pas prévu de se reconvertir en danseuse de cabaret burlesque…
Une belle plongée dans l’univers cabaret des années 80 à New-York…
L’histoire
Dans ce roman, nous suivons Tess, une ex-danseuse souffrant d’agoraphobie. Tess se rassure par son quotidien très ritualisé accompagné de pas mal de tocs. Tout va changer lorsqu’elle va décider de tenter sa chance à une audition…
Mon avis
Un roman que j’ai vraiment adoré !
D’abord, j’ai vraiment été séduite par Tess. Très fragile et vulnérable au départ, elle souffre d’agoraphobie et j’ai beaucoup apprécié la description des troubles psychiatriques qui s’est révélée très réaliste. On perçoit vraiment toute la souffrance et l’isolement que cela engendre. Tess va se lancer corps et âme dans une aventure très particulière et évoluer dans ce nouvel univers au contact d’autres personnages.
En effet, avec huit autres danseuses, elle va apprendre à devenir une danseuse de cabaret burlesque, ce qui est très loin de sa formation de danseuse classique !
Cela va lui permettre d’évoluer et de sortir progressivement de sa coquille. Ça reste très progressif, c’est loin de se précipiter et j’ai aimé ce côté-là de l’histoire.
De plus, les autres danseuses m’ont aussi toutes touchées, chacune ayant une histoire très singulière, chacune ayant sa part de vulnérabilité. Peter n’est pas non plus en reste de ce côté-là, j’ai beaucoup apprécié ce personnage un peu revêche au premier abord qui est à l’origine de la compagnie.
Enfin, je dirais simplement que l’histoire m’a réellement captivée jusqu’à la fin, d’autant plus qu’une partie est dédiée à l’histoire de la fille de Tess, en 2017. J’aime beaucoup les romans où l’histoire d’un personnage vivant de nos jours est influencée par celle de ses ancêtres que l’on découvre en même temps… La fin m’a d’ailleurs beaucoup plu, même si elle ne se termine pas comme je le voudrais, ça n’est pas pour cela qu’elle ne se termine pas bien.
Conclusion
Un très bon roman qui m’a totalement conquise. J’ai adoré l’ambiance cabaret des années 80 à New-York et je me suis totalement laissée embarquer dans l’histoire de cette drôle de compagnie. L’évolution du personnage principal au contact de ses collègues est vraiment saisissante et je ne peux qu’applaudir la plume de l’auteure qui m’a totalement captivée.