Sept jours pour s’aimer
6 jours,
19 heures,
24 minutes…
Pour Sophia, le compte à rebours a commencé !
Sophia, 17 ans, a une semaine pour dire au revoir à Tokyo et à son groupe d’amis expatriés. Mais ses adieux sont gâchés par le retour surprise de Jamie, avec qui elle a toujours eu une relation compliquée. Alors que tout s’écroule autour d’elle, Jamie se révèle pourtant le seul sur qui elle peut compter. Peut-être n’est-ce pas trop tard pour leur histoire ? Mais que peut-on construire, lorsqu’on n’a que sept petits jours ?
Auteur : Cecilia Vinesse
Edition : Pocket Jeunesse
Date de sortie : 1er juin 2017
Prix : 17,90 € voir sur Amazon
352 pages
Une bonne lecture estivale…
L’histoire
Nous suivons Sophia qui déménage dans une semaine de Tokyo au New Jersey. Elle nous embarque dans une belle histoire d’amitié et d’amour… et tout cela en juste une semaine !
Mon avis
Le point fort de ce livre est incontestablement la ville dans laquelle l’histoire se déroule. J’ai toujours été très attirée par Tokyo où on peut trouver des paysages mais surtout une culture très différents de nos pays occidentaux. Les habitudes de vie sont aussi intéressantes à comprendre. J’ai donc été totalement enchantée de découvrir Tokyo avec Sophia et je n’ai plus qu’une hâte : découvrir moi-même cette si belle ville !
Regarder la ville d’en haut, c’était comme plonger dans une mer aussi noire que la nuit, remplie d’hommes, de femmes et de panneaux lumineux de plus en plus brillants.
Je dois avouer que le personnage principal, Sophia, m’a quelque peu agacé. En effet, je l’ai trouvée impulsive avec une tendance à la victimisation qui m’a légèrement hérissé le poil. Jamie est heureusement bien plus patient que l’on oserait l’espérer ! (peut-être même trop pour une personne « normale », c’est louche !)
On aborde le thème important des familles séparées, des parents divorcés. En effet, Sophia vit avec sa mère et sa grande sœur et on se retrouve face à un père négligent qui a refait sa vie ailleurs.
Le thème de la quête d’identité est aussi présent. Comme tout bon adolescent, elle vit beaucoup à travers les autres, elle teste énormément les différents liens qu’elle peut tisser, sauf le lien maternel : une mère qu’elle adore et qu’elle ne peut pas décevoir…
J’ai bien aimé la temporalité du récit qui se déroule sur une semaine riche en rebondissements. J’ai globalement bien aimé cette lecture totalement adaptée à cette période !
Conclusion
Dernier été à Tokyo a été une bonne lecture avec une belle histoire d’amour et d’amitié avec en fond une ville absolument magnifique qui m’attire beaucoup. Les descriptions sont telles qu’on y serait presque ! Je ne me suis pas attachée au personnage principal mais j’ai bien apprécié les autres.
« Cette nuit me paraît totalement irréelle, me dit-il. Tu crois qu’on est en train de dormir ?
– Ah, fis-je. Peut-être qu’on est somnambules.
– Sophia ?
– Oui ?
– Ne te réveille surtout pas.
Me tenir à ses côtés, c’était comme me réveiller à la fin d’un long vol en avion. Comme observer ma guirlande lumineuse en forme d’étoiles accrochée au plafond. Dans l’espace, la lumière d’un astre éteint continue de voyager pendant des milliers d’années.
Dans un sens, ce n’est pas la distance, ni le temps qui éloignent les gens.C’est la décision de laisse l’autre partir.