Flora Banks d’Emily Barr

Je remercie les éditions Casterman pour cet envoi !

Une histoire à laquelle je ne m’attendais absolument pas…

Flora et sa vie bien difficile

Flora est atteinte d’amnésie antérograde. C’est-à-dire que, toutes les deux heures, son cerveau fait comme un reset jusqu’à la période de ses 10 ans, époque où cela a commencé. De ce fait, elle ne se souvient plus de rien après ses 10 ans. Elle va essayer de rejoindre un garçon toute seule en s’aidant de notes sur ses mains.

Une surprise

J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman car, Flora oubliant tout, beaucoup de choses sont répétées absolument tout le temps. C’est compréhensible mais cela m’a agacé. De plus, l’intrigue n’a pas du tout pris le chemin que j’imaginais et je n’ai pas réussi à m’attacher à Flora.
Je m’attendais à une histoire pleine de péripéties concernant son voyage mais ça n’est pas vraiment ce que j’ai eu.
Flora est totalement bridée par sa famille à cause de son état. Elle est hyper protégée.

Flora, en quête d’elle-même

La romance annoncée dans le résumé est totalement au troisième plan et c’est surement ce qui m’a le plus décontenancée. Flora est surtout en pleine quête d’identité. Surprotégée depuis des années, elle se cherche et découvre le monde extérieur.
De plus, ce livre évoque la notion de réalité individuelle. En effet, la réalité de Flora est très différente de celle des autres de par ses oublis. Sa mémoire est pendue à des notes, à ses post-it, à son cahier qui lui raconte tout. Sans ses souvenirs, elle n’est pas forcément la même personne. Et on sait que le cerveau déteste le vide. Quand vous abîmez trop votre cerveau (avec l’alcool par exemple), vous finissez par endommager votre mémoire et il n’est pas rare que le cerveau fabrique lui-même ses propres souvenirs.

Mais encore…

Flora est donc entremêlée dans sa propre vie et il est vrai que l’intrigue est bien menée. La plupart de ses pensées sont construites avec des phrases courtes, démontrant son angoisse extrême dans ce monde qui lui semble toujours étranger.

Je dois avouer avoir énormément aimé la fin. Elle reste assez prévisible mais elle est très bien menée.

Plusieurs thèmes importants dominent le récit. Ainsi, on évoque bien sur la maladie mais aussi l’insertion sociale importante, tout cela durant l’adolescence et donc en pleine quête identitaire et découverte du monde.

Conclusion

Je reste mitigée. J’ai vu énormément de points positifs dans ce livre cependant, je n’ai malheureusement pas réussi à m’immerger totalement dans le récit sans que je n’arrive bien à l’expliquer. Je déteste avoir l’impression d’être passée à côté d’un livre. En tout cas, vu tous les avis positifs, n’hésitez pas à vous le procurer pour vous faire votre propre avis !