
Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines…, arrachent l’âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l’humanité, peuvent les détruire. Oural est l’un d’eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu’il protège depuis la catastrophe. Jusqu’au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme. Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes… De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l’objectif de ce dangereux périple. Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
Auteur: Aurélie Wellenstein
Edition : Scrineo
Date de sortie : 14 mars 2019
Prix : 17,90 € voir sur Amazon
368 pages
Un roman post-apocalyptique écologique des plus prenant…
L’histoire
Dans ce récit, nous suivons Oural dans un monde où les mers ont disparu en conséquence ultime du réchauffement climatique. Tous les animaux marins sont donc morts et reviennent se venger sous la forme de marées fantômes, prêts à dévorer l’âme des Hommes…
Mon avis
J’ai adoré plonger dans cette histoire si bien écrite et aux valeurs écologiques essentielles.
L’univers est assez complexe et bien développé. Nous découvrons alors un monde alliant post-apocalypse, magie, mais aussi valeurs du monde animal et même piraterie. Dans un monde où toutes les mers ont disparu, il fallait y penser !
De plus, j’ai beaucoup apprécié l’ensemble des personnages qui possèdent tous une histoire et une personnalité bien singulière. Le côté « pirate » était vraiment un gros plus pour moi. Cet équipage vogue sur les marées fantômes avec Bengale à sa tête. Oural va être forcé de les suivre et donc de les découvrir et je dois dire qu’ils étaient tous très attachants à leur manière. Oural va beaucoup évoluer au contact de cet équipage hors du commun et j’ai aimé suivre cela.
Au niveau de l’intrigue, j’ai découvert des rebondissements vraiment surprenants. J’ai aimé le fait qu’il y ait différentes sortes de scènes de combat, tantôt contre les animaux fantômes dévoreurs d’âmes, tantôt contre d’autres humains avides.
Concernant la fin, elle est à la fois belle et triste, logique et révoltante. Il y a vraiment de quoi lâcher sa petite larme d’émotion, même si ça n’a pas été mon cas. J’ai trouvé le tout globalement étonnant, je n’avais pas prévu toute l’évolution de l’histoire et c’est vraiment pour le mieux.
Le seul reproche que je peux faire à cette histoire, c’est surement le fait que les scènes de torture animale étaient vraiment difficiles à endurer pour moi car réelles (pêche intensive, massacres, … ). C’est évidemment très compliqué à lire lorsque l’on est sensible à la cause animale car ces scènes sont racontées alors que les animaux sont personnifiés. Ainsi, on attribue des sentiments humains aux animaux alors qu’ils sont torturés par des Hommes aux rires diaboliques… Ça a été très difficile à lire pour moi.
Conclusion
Mers mortes est un roman post-apocalyptique qui prône des valeurs écologiques essentielles. J’ai énormément aimé cette histoire et la plume de l’auteure et ne peux que vous la conseiller si vous pensez pouvoir supporter certaines scènes difficiles de torture animale. Il s’agit là un roman coup de poing sur l’écologie et je n’en suis clairement pas ressortie indemne. (et mon livre non plus, la première page ayant été légèrement arrachée par un espadon… !)
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